Coupes d'Europe

Juventus : Capello «C'est possible»

Fabio Capello, l'entraîneur de la Juventus Turin est loin de rendre les armes, il estime qu'un renversement de situation est possible en quart de finale retour de Ligue des champions, mercredi, au Stadio Delle Alpi face à Arsenal, vainqueur 2-0 à l'aller à Highbury.


«La Juventus peut-elle remonter ses deux buts de retard?
Nous devons être confiants. Nous sommes convaincus que nous pouvons faire quelque chose d'exceptionnel. Nous devons jouer avec cette conviction qu'un renversement de situation est possible. C'est vrai que notre adversaire est très fort, mais nous aussi, et nous devons faire de notre mieux. En ce qui concerne l'équipe de départ, il n'y aura pas vraiment de surprises, étant donné que nous n'avons pas trop le choix (Del Piero est forfait, Camoranesi, Vieira et Zebina sont suspendus).


Le fait qu'Arsenal n'avait pas joué le week-end précédent a-t-il eu une incidence sur le match aller?
Sur la fin du match, quand nous étions en infériorité numérique, peut-être que cela a fait une différence. Mais durant la première période, je ne pense pas que cela ait eu beaucoup d'incidence. Désormais, il n'y a plus d'écart de fatigue. Nous sommes bien et nous allons bien jouer mercredi. Même si nous n'avons pas marqué contre Trévise ce week-end (0-0), j'espère que nous serons capables de nous créer autant d'occasions. L'engagement devra être total, et ce dès les premières minutes. Nous avons beaucoup appris et c'est sûr que nous ne referons pas les erreurs du match aller à Highbury.


Thierry Henry semble particulièrement motivé quand il joue contre la Juventus. Veut-il selon vous prouver quelque chose après son échec à la Juve?
Avec de jeunes joueurs, il peut arriver de se tromper. Avec eux, il faut être patient et savoir attendre qu'ils grandissent. (Ironique) Mais quand on voit ce qu'il fait en Premier League, c'est à croire qu'il est toujours en train de jouer contre la Juventus, parce qu'il me semble qu'il ne joue plutôt pas mal, non?»

Le groupe barcelonais

Frank Rijkaard a convoqué un groupe de 19 joueurs pour accueillir Benfica en quarts de finale retour de la Ligue des Champions.

Pour tenter de faire la différence contre Benfica lors du quart de finale retour de la Ligue des Champions, Frank Rijkaard a fait appel à un groupe de 19 joueurs au sein duquel Edmilson fait son retour. L'ancien Lyonnais devrait néanmoins débuter sur le banc. Parmi les absents, à noter les forfaits de Motta, Marquez et Messi.

Le groupe barcelonais
Valdés, Jorquera - Puyol, Sylvinho, Oleguer, Van Bronckhorst, Belletti, Rodri - Edmílson, Iniesta, Deco, Van Bommel, Gabri, Ezquerro, Ronaldinho, Giuly - Maxi, Eto'o, Larsson

Pellegrini sûr de son équipe

Pour Manuel Pellegrini, la qualification de Villarreal en demi-finales de la Ligue des Champions n’est pas une surprise. L’entraîneur chilien était persuadé que les siens allaient l’emporter.

Villarreal est la grande surprise cette année de la Ligue des Champions. Les Espagnols ont éliminé l’Inter Milan en quarts de finale (1-0). Un résultat logique pour Manuel Pellegrini : « J'ai toujours pensé que nous allions battre l'Inter. Même après le match aller où nous avons subi une défaite injuste. Je connais bien mes joueurs et je savais qu'ils ne partaient pas battus d'avance, surtout après la performance du match aller. Nous avons été bien meilleurs qu'eux en seconde période. Ce n'est ni un rêve, ni un miracle. Nous y sommes parvenus en travaillant dur», a-t-il déclaré sur le site de l’UEFA.

Mancini assume

Après l'élimination de l'Inter Milan mardi soir en quarts de finale de la Ligue des Champions contre Villarreal (1-2 1-0), Roberto Mancini, l'entraîneur des Nerrazzuri, a déclaré sur le site de l'UEFA qu'il assumait la responsabilité de cet échec.

«En première période il y a eu peu d'occasions. C'était très serré. Mais après la pause, nous n'avons pas été bons. Nous n'avons donc pas mérité de gagner. J'assume la responsabilité de cette défaite. Sortir de la Ligue des Champions est une mauvaise opération pour l'Inter. Nous méritions peut-être d'inscrire un but supplémentaire à Milan et si nous avions gagné 3-1, tout aurait été différent. Je suis malheureux, mais je m'en remettrai.»

C1 : Aulas : « Réfléchir à l'efficacité »

A peine débarqué de l'avion qui ramenait l'effectif lyonnais à Lyon, Jean-Michel Aulas est revenu, mercredi midi, sur l'élimination de son équipe contre l'AC Milan, mardi en Ligue des champions (1-3). Déçu, il reconnaît cependant le « bon travail effectué » par son entraîneur Gérard Houllier et promet de se pencher très vite sur la question d'éventuels renforts en attaque.

« Jean-Michel Aulas, que vous inspire cette élimination ?
Ma première réflexion consiste à penser que c'est toujours les très grands joueurs qui font la différence. Les défenseurs milanais n'ont pas fait d'erreurs et les attaquants ont marqué quand il fallait. Concernant notre équipe, je veux retenir les aspects positifs. On a mené un combat formidable, on a fait douter cette équipe de Milan. Le but était proche mais, le sport, c'est savoir se remettre en cause quand à l'arrivée on a pas gagné. Même s'il n'y a pas la qualification, je reste convaincu que l'on a beaucoup appris et le fait d'être déjà qualifié pour la saison prochaine me donne beaucoup d'espoirs.

Manque-t-il à Lyon ce joueur capable de faire la décision ?
Je ne sais pas, mais les absences de Juninho à l'aller et de Tiago au retour ont été préjudiciables. Maintenant, si on a la possibilité de renforcer encore l'équipe on le fera. Cette année, déjà, on a fait de gros efforts aussi bien qualitatifs que quantitatifs. Le problème de l'efficacité se pose et il faudra y réfléchir pour la saison prochaine. Il ne nous manque pas grand chose.

N'y a-t-il quand même pas une forme de déception quant au recrutement effectué en attaque ?
Il ne faut pas mettre en cause les joueurs recrutés. On ne peut pas faire le procès de John (Carew) ou de Fred, qui sont peut-être moins en forme. Ils ont eu des bonnes périodes et, c'est vrai, ils sont en ce moment moins efficaces. De toute façon, vous ne pouvez jamais avoir de certitudes en Ligue des champions, surtout quand vous tombez contre l'AC Milan avec retour à San Siro. Franchement, je ne suis pas déçu. On a bien fait le travail.

A l'intersaison vous avez fait venir Gérard Houllier également pour qu'il apporte un plus. Êtes-vous satisfait de son travail ?
Il a très bien travaillé. Le parcours en Ligue des champions est le meilleur que nous ayons fait et tout le mérite lui en revient. Il a vraiment apporté toute son expérience, toute sa lucidité dans la gestion des hommes et dans la qualité du jeu. Faire évoluer son équipe comme il l'a fait hier avec quatre joueurs offensifs, ce qui a beaucoup gêné le Milan, était admirable. Ça, c'est la patte de Gérard. On a progressé sur la scène européenne et il faut le saluer. On est sur la bonne voie et il faut persévérer. »

C1 : «Quatre équipes créatives en demies»

Pour notre consultant Angel Marcos, Milan - Barcelone et Arsenal - Villarreal seront des demi-finales emballantes puisque « les quatre équipes ont un respect absolu pour le ballon ». L'élimination de la Juventus par Arsenal lui semble tout à fait logique au regard de la production sans consistance de l'équipe italienne : « La Juventus, éliminée par Arsenal, a confirmé le visage de son match aller : priorité aux longues passes et à la présence physique de Trezeguet et Ibrahimovic. Il y avait un manque d'imagination, de vitesse, de variété très pénalisant à ce niveau-là. Elle était passée très près de l'élimination au tour précédent, et c'était logique. Les absences de Del Piero et Camoranesi n'ont pas arrangé les choses, surtout à domicile, mais il y avait une telle différence de tonicité qu'une qualification turinoise aurait été miraculeuse. Les dix premières minutes ont suffi à convaincre que rien ne pouvait arriver à Arsenal. Il y avait un tel manque de mobilité et d'appels qu'il était presque impossible de proposer autre chose.

On a vu des séquences de prête-ballon de trente ou quarante secondes, et ensuite le joueur balançait un ballon sur Trezeguet, Ibrahimovic ou Nedved, de dos et arrêtés ! Même costauds de la tête, c'était injouable pour eux à ce niveau-là. Il est presque étonnant que la Juventus domine aussi largement la Serie A italienne. Elle défend bien, elle est régulière, et sa présence fait la différence. Mais dès qu'il faut mettre du rythme, elle est très neutre dans son jeu. Arsenal a confirmé qu'elle était une équipe très dure à jouer d'une tonicité et d'une vivacité et collectives remarquables. Elle défend bien car elle a l'art de se replacer très vite, les joueurs restant proches les uns des autres, avant d'aller très vite vers l'avant. En face, l'adversaire est obligé de s'étirer pour défendre, ce qui accroît d'autant ses difficultés pour repartir. Arsenal coupe l'adversaire en deux.

Barcelone, de son côté, semble souffrir des cinq absences qu'elle a dû subir récemment : Xavi, Messi, Edmilson, Marquez et Puyol. Larsson et Motta ont aussi été blessés cette saison. Résultat : pas mal de joueurs ont beaucoup joué, du coup l'équipe manque en ce moment de disponibilité et de fraîcheur. Or, la disponibilité, le mouvement, l'accélération sont la base du jeu de Barcelone. Les Catalans le paient un peu en ce moment, même s'ils restent fidèles à leur façon de faire. Par moments, contre Benfica, elle a ressemblé à une équipe comme les autres, il y a eu quelques alertes. C'est sans doute ponctuel. Contre Milan, ils auront récupéré Motta, Marquez et Messi. C'est indispensable si on veut bien comparer la qualité de l'équipe portugaise et de l'AC Milan, son futur adversaire.

Il sera intéressant de voir Barcelone opérer contre une équipe qui, elle aussi, a besoin de posséder le ballon. Les gens qui aiment le football doivent en tout cas se réjouir de voir dans le dernier carré quatre équipes dont l'intérêt premier est fixé sur la possession du ballon, qui ont un respect absolu pour lui, même si elles ne jouent pas toutes les quatre de la même façon. Villarreal joue par secousses, plus lentement qu'Arsenal. Milan et Barcelone laissent le ballon à terre, multiplient les passes, sont créatives, misent sur la mobilité de ses joueurs. Il faut espérer que le fait de se rencontrer ne court-circuitera pas ces belles intentions et qu'il sera possible, dans deux semaines, de faire des commentaires comparables à ceux qui avaient suivi Chelsea - Barcelone la saison dernière. »

C1 : Rijkaard : «Tout pouvait changer»

L'entraîneur du FC Barcelone, Frank Rijkaard, a conscience de ne pas être passé loin d'une désillusion contre Benfica, qui pouvait se qualifier en marquant un but jusqu'au 2-0 inscrit par Eto'o à la 89e, mercredi. «Il y a eu de la tension mais c'est normal, a réagi l'entraîneur néerlandais. On menait au score mais sur un bon moment pour eux, tout pouvait changer. Heureusement on a marqué en fin de match pour avoir une fin plus tranquille. On reste dans le tournoi. On méritait de passer. Je crois que ce résultat va nous donner la tranquillité».

Son compatriote et homologue Ronald Koeman nourrissait, dans ces circonstances, d'évidents regrets, mettant notamment en cause l'arbitrage. «Ça aurait pu... Comme à la Luz, on a mal commencé mais on a mieux joué en deuxième période. On a eu des occasions d'égaliser à 1-1 et à 1-1 tout aurait été différent. L'arbitrage a été incroyable. Je ne dis pas que Barcelone n'a pas été supérieur. Si, il a été supérieur, mais c'est déjà assez difficile de jouer contre le Barça alors l'arbitrage... A la Luz, on ne nous siffle pas un penalty qui est exactement le penalty qu'on siffle contre nous ici. Mais, bon, on peut être fier de notre parcours en Ligue des Champions cette saison. Si je serai entraîneur du Benfica la saison prochaine? Je ne réponds pas à cette question».

Le Français Laurent Robert, entré à 18 minutes de la fin, a ainsi refait le match : «On se dit qu'avec un peu de concentration devant, quelqu'un qui suit sur la frappe de Karagounis (détournée par Victor Valdès) ou sur une autre occasion, on pouvait faire basculer le match. Dommage qu'on ait mal joué nos deux premières périodes. On peut avoir des regrets...» Benfica a d'ailleurs porté plainte auprès de l'UEFA après avoir constaté la «longueur du trajet de l'hôtel au stade» imposé par la police au car des joueurs. «La police a rallongé d'une vingtaine de minutes le trajet. Elle n'a pas fait correctement son travail», a affirmé Carlos Garcia, un des porte-paroles du club.

Dans l'autre demi-finale de la soirée, Fabio Capello, entraîneur de la Juventus, a eu le sentiment de tomber contre une équipe de tout premier plan. «Je félicite Arsenal, nous avons joué contre une équipe exceptionnelle. Si Arsenal conserve cet état de forme, elle sera une équipe vraiment difficile à battre. Je ne comprends pas trop l'attitude de nos supporters, dont certains ont sifflé dès le début. De ce point de vue, nous sommes un peu masochistes. Nous voulions réussir à la fois en championnat et en Ligue des champions, mais c'est difficile de jouer les deux à la fois. Nous avons joué avec de longs ballons, vers Ibrahimovic, parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'espace. C'était la seule façon.» Il a eu ce mot étonnant à l'égard de Lilian Thuram, remplaçant mercredi à la surprise générale, notamment celle de son adversaire. «Concernant Thuram, j'ai préféré aligner Kovac parce que je voulais quelqu'un capable de relancer vite, de façon précise.»

C1 : Rijkaard : «Tout pouvait changer»

L'entraîneur du FC Barcelone, Frank Rijkaard, a conscience de ne pas être passé loin d'une désillusion contre Benfica, qui pouvait se qualifier en marquant un but jusqu'au 2-0 inscrit par Eto'o à la 89e, mercredi. «Il y a eu de la tension mais c'est normal, a réagi l'entraîneur néerlandais. On menait au score mais sur un bon moment pour eux, tout pouvait changer. Heureusement on a marqué en fin de match pour avoir une fin plus tranquille. On reste dans le tournoi. On méritait de passer. Je crois que ce résultat va nous donner la tranquillité».

Son compatriote et homologue Ronald Koeman nourrissait, dans ces circonstances, d'évidents regrets, mettant notamment en cause l'arbitrage. «Ça aurait pu... Comme à la Luz, on a mal commencé mais on a mieux joué en deuxième période. On a eu des occasions d'égaliser à 1-1 et à 1-1 tout aurait été différent. L'arbitrage a été incroyable. Je ne dis pas que Barcelone n'a pas été supérieur. Si, il a été supérieur, mais c'est déjà assez difficile de jouer contre le Barça alors l'arbitrage... A la Luz, on ne nous siffle pas un penalty qui est exactement le penalty qu'on siffle contre nous ici. Mais, bon, on peut être fier de notre parcours en Ligue des Champions cette saison. Si je serai entraîneur du Benfica la saison prochaine? Je ne réponds pas à cette question».

Le Français Laurent Robert, entré à 18 minutes de la fin, a ainsi refait le match : «On se dit qu'avec un peu de concentration devant, quelqu'un qui suit sur la frappe de Karagounis (détournée par Victor Valdès) ou sur une autre occasion, on pouvait faire basculer le match. Dommage qu'on ait mal joué nos deux premières périodes. On peut avoir des regrets...» Benfica a d'ailleurs porté plainte auprès de l'UEFA après avoir constaté la «longueur du trajet de l'hôtel au stade» imposé par la police au car des joueurs. «La police a rallongé d'une vingtaine de minutes le trajet. Elle n'a pas fait correctement son travail», a affirmé Carlos Garcia, un des porte-paroles du club.

Dans l'autre demi-finale de la soirée, Fabio Capello, entraîneur de la Juventus, a eu le sentiment de tomber contre une équipe de tout premier plan. «Je félicite Arsenal, nous avons joué contre une équipe exceptionnelle. Si Arsenal conserve cet état de forme, elle sera une équipe vraiment difficile à battre. Je ne comprends pas trop l'attitude de nos supporters, dont certains ont sifflé dès le début. De ce point de vue, nous sommes un peu masochistes. Nous voulions réussir à la fois en championnat et en Ligue des champions, mais c'est difficile de jouer les deux à la fois. Nous avons joué avec de longs ballons, vers Ibrahimovic, parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'espace. C'était la seule façon.» Il a eu ce mot étonnant à l'égard de Lilian Thuram, remplaçant mercredi à la surprise générale, notamment celle de son adversaire. «Concernant Thuram, j'ai préféré aligner Kovac parce que je voulais quelqu'un capable de relancer vite, de façon précise.»

Wenger est fier

Arsène Wenger ne tarissait pas d’éloges sur son équipe, dans une mauvaise passe il y a encore quelques semaines et aujourd’hui qualifiée pour le dernier carré de la Ligue des Champions.

Arsène Wenger était très fier de son équipe mercredi soir après le match nul décroché à Turin (0-0), synonyme de qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Dans les colonnes de skysports, l’entraîneur des Gunners a tenu à féliciter ses joueurs : «Nous sommes tous très fiers car il y a deux mois, personne ne nous attendait à ce niveau. J’ai senti que nous étions de mieux en mieux et c’est sans doute pour cela que nous nous sommes qualifiés pour les demi-finales.» Le technicien a aussi évoqué Villarreal, prochain adversaire à écarter sur la route des demies : «Ils sont comme nous, personne ne les attendait là, c’est du 50-50.»

Capello s’incline

Fabio Capello a avoué la supériorité d’Arsenal face à la Juventus de Turin en demi-finales de la Ligue des Champions.

Fabio Capello était fataliste à l’issue de la rencontre face à Arsenal mercredi en Ligue des Champions (0-0). Sur les deux matches, l’entraîneur transalpin expliquait sur le site du club que les Gunners méritaient leur qualification : «Nous devons accepter la défaite avec dignité. J’ai fait mes compliments à l’équipe parce qu’elle a joué face à une formation qui, si elle maintient sa forme fantastique, sera très difficile à battre. Jouer contre une équipe d’Arsenal, qui reste dans sa moitié de terrain et vous attend, surtout lorsqu’elle a déjà un avantage de deux buts est toujours très difficile.»

Eto’o la joue modeste

Meilleur homme de la rencontre FC Barcelone-Benfica (2-0), Samuel Eto’o a préféré mettre en avant la qualification de son équipe plutôt que sa performance individuelle.

Décisif face à Benfica avec une passe et un but, l’attaquant barcelonais Samuel Eto’o s’effaçait derrière la victoire de son équipe qualifiée pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Le Camerounais s’est exprimé sur le site du club catalan : «Vous ne devriez pas parler des buts d’Ero’o et de Ronaldinho, ce sont les buts du Barça. Ce qui compte, c’est la victoire de Barcelone avant tout. En première période, nous avons bien joué mais nous n’avons pas pu convertir toutes nos occasions. La victoire est méritée même s’il y a eu beaucoup de nervosité car on savait qu’un but encaissé pouvait être très problématique pour la qualification.»

Rijkaard soulagé

Après la qualification de son équipe de Barcelone aux dépens de Benfica (0-0, 2-0) en quarts de finale de la Ligue des Champions, Frank Rijkaard se déclarait surtout soulagé sur le site de l'UEFA. Et excité aussi par la perspective d'une demie contre le Milan AC.

«Je pense que c'est le résultat pour lequel nous avons travaillé. Je félicite donc mes joueurs et le public. En démarrant la rencontre à 0-0 au score cumulé, nous devions nous concentrer uniquement sur la victoire. La seconde période était d'une grande intensité, ce qui est normal à ce niveau. Malgré notre but d'avance, nos adversaires auraient pu tout changer. J'étais donc soulagé après notre deuxième but. Barcelone n'est pas le genre d'équipe à se retrancher en défense après avoir marqué. Benfica a très bien joué et s'est créé des occasions dangereuses (...) Je m'attends à un duel très intéressant face une très bonne équipe de Milan. C'est une formation très équilibrée, nous devons donc nous préparer à deux grands matches.»

Les regrets de Koeman

Ronald Koeman est revenu sur le site de l'UEFA sur la défaite de Benfica à Barcelone (2-0). L'entraîneur néerlandais a reconnu sur la supériorité des Catalans, même s'il regrettait les occasions manquées par ses joueurs.

«Nous sommes déçus par le résultat, comme nous l’étions d’ailleurs après le match aller. Nous avons eu deux belles occasions en seconde période qui auraient pu être synonymes de match nul. Pour essayer de contrôler le match, nous avons dû jouer de manière très calme, très posé, mais Barcelone nous a quand même imposé une grosse pression qui a occasionnée de nombreuses pertes de balle au milieu de terrain. Mais bon, s’ils nous ont été supérieurs lors des deux rencontres, on a quand même eu des chances de passer.»

C1 - Lyon : Juninho : «La vie continue»

Le Brésilien Juninho est le premier joueur de l'OL à prendre un peu de recul pour s'exprimer depuis l'élimination à Milan en quart de finale de Ligue des champions (0-0, 1-3). S'il affirme que cette défaite est «difficile à accepter», Juninho espère tirer un trait là-dessus et pense déjà à rebondir en championnat et en Coupe de France.

«Juninho, deux jours après, que pouvez-vous dire d'une telle élimination ?
Que sportivement, c'est très difficile à accepter. On a fait un très très bon match jusqu'à l'entame des cinq dernières minutes. Les occasions ratées nous ont coûté cher. La chance qu'on a pu avoir parfois en championnat nous a manqué durant ce match. Mais je préfère être éliminé de cette façon qu'être sorti au premier tour. C'est plus facile à digérer. Encore une fois, on a su rivaliser avec les meilleures équipes européennes. On a notamment progressé sur le plan mental. Si bien qu'entre Lyon et les autres, il n'y a plus aucune différence. Je suis très fier du parcours de l'équipe ces trois dernières saisons. Alors oui, il y a beaucoup de tristesse, notamment pour les supporters pour qui on avait tellement envie d'aller jusqu'en finale qui se déroulait en France. Mais c'est la vie, et la vie continue. Il faut regarder la réalité des choses en face. On est éliminé, et c'est toujours après une élimination que les grandes équipes montrent qu'elles savent réagir.

Comment allez-vous le faire ?
Dès samedi en championnat contre Nice. Les deux derniers matches à domicile,
contre Toulouse (1-1) et Milan (0-0), se sont soldés par des matches nuls. On a encore l'envie de faire de belles choses. On doit confirmer l'obtention de notre cinquième titre de champion consécutif. Il ne faut pas oublier que c'est le premier objectif du club cette saison. Je constate que sur les huit équipes qualifiées pour les quarts de finale de la Ligue des champions, seules Barcelone, la Juventus et l'OL étaient encore en course pour leur titre national. Et aujourd'hui, il ne reste plus que le Barça. Cela prouve combien le championnat puise aussi de l'énergie physique et mentale, combien il est difficile de compiler les deux. Mais le coach a très bien parlé cet après-midi. Il a dit qu'il comptait sur tout le groupe. La force de l'équipe, c'est encore le collectif. On ne va pas baisser les bras.

D'autant que vous avez la possibilité de réaliser le doublé championnat-Coupe de France.
Il est clair qu'après avoir gagné à Grenoble (4-0), puis disputé 120 minutes pour nous qualifier à Ajaccio (2-1 a.p.) puis battu Bastia (1-0), on ne va pas lâcher maintenant la Coupe de France. On va essayer d'être encore plus forts pour cette fin de saison, de terminer au niveau de la Ligue des champions. Mais attention Marseille, mardi, aura aussi envie de se qualifier. Car en cas de défaite, ce serait toute sa saison qui serait perdue. On va penser d'abord à Nice samedi, et puis après on verra».

Le FC Séville en demies

Le FC Séville s’est qualifié ce jeudi pour les demi-finales de la Coupe UEFA en éliminant les tombeurs de l’OM au tour précédent, le Zénith Saint-Pétersbourg (4-1, 1-1).

Largement victorieux (4-1) au match aller, les Espagnols du FC Séville ont confirmé en allant chercher le match nul (1-1) sur la pelouse du Zénith Saint-Pétersbourg. Si les locaux ouvraient le score à la 50e minute par Hyun, Kepa brisait les minces espoirs russes en égalisant treize minutes plus tard. Le score en restait là malgré un penalty manqué par les visiteurs. Les coéquipiers de Frédéric Kanouté s’offrent ainsi une place dans le dernier carré de la Coupe UEFA. Les Sévillans rencontreront le vainqueur de la confrontation entre Schalke 04 et le Levski Sofia.

Résultats et programme des quarts de finale retour :
Zenit Saint-Pétersbourg - FC Séville 1-1 (aller : 1-4, FC Séville qualifié)

Fabregas se voit à Paris

Cesc Fabregas entend bien mener Arsenal en finale de la Ligue des Champions à Paris.

Interrogé par la BBC, le milieu de terrain d’Arsenal, Cesc Fabregas, ne voit pas Villarreal empêcher les Gunners d’aller en finale de la Ligue des Champions : «Bien sûr que nous serons à Paris. Nous avons déjà éliminé l’Ajax en groupe, puis le Real Madrid et la Juventus. Personne ne peut nous arrêter. Nous sommes capables de tout. Villarreal a prouvé à tout le monde qu’il s’agissait d’une grande équipe. Ils semblent parfaitement savoir ce qu’ils font et ils jouent un football que les fans adorent. Je pense que ce sera une superbe demi-finale entre deux équipes qui n’ont jamais peur et qui attaquent tout le temps.»

Le Steaua qualifié

Il n’y a pas eu de vainqueur dans le derby retour de Bucarest. C’est donc le Steaua qui est qualifié pour les demi-finales de la Coupe UEFA.

Auteur d’un nul à l’aller contre son rival du Rapid (1-1), le Steaua Bucarest est parvenu à ne pas encaisser de but au match retour, dans son stade provisoire Lia Manoliu (0-0). Grâce à la règle du but à l’extérieur, les partenaires de Radoi se qualifient donc pour les demi-finales de la Coupe UEFA.

Résultats et programme des quarts de finale retour :
Zenit Saint-Pétersbourg - FC Séville 1-1 (aller : 1-4, FC Séville qualifié)
Steaua Bucarest - Rapid Bucarest 0-0 (aller : 1-1, Steaua Bucarest qualifié)

Schalke 04 qualifié

Les Allemands de Schalke 04 se sont qualifies pour les demi-finales de la Coupe UEFA après leur nul contre le Levski Sofia (1-1).

Vainqueur à l’aller sur la pelouse du Levski Sofia (1-3), Schalke 04 n’a pas eu à forcer son talent au retour. Malgré l’ouverture du score en première période d’Emil Angelov, les Allemands sont restés sereins et ont égalisé avant l’heure de jeu par Lincoln (1-1). Ce résultat nul les qualifie donc pour le dernier carré de la compétition.

Exploit de Middlesbrough

Middlesbrough s’est superbement qualifié pour les demi-finales de la Coupe UEFA en dominant Bâle en match retour (4-1).

Défaits 2-0 en quarts de finale à l’aller de la Coupe UEFA en Suisse, les Anglais de Middlesbrough n’avaient d’autres choix que d’attaquer à bloc le match retour. Malheureusement pour eux, c’est l’ancien Toulousain Eduardo qui ouvrait la marque dès la 23e minute. Les Bâlois n’avaient alors plus qu’à assurer. Mais les partenaires de Rochemback ont continué leur travail de sape. Résultat, grâce à l’inoxydable Mark Viduka, Boro est revenu, d’abord à la 33e minute, puis est passé devant avant l’heure de jeu, toujours grâce à l’Australien. Par la suite, Hasselbaink a marqué à dix minutes du terme, ce qui laissait un infime espoir aux Anglais. Finalement, dans les arrêts de jeu, Maccarone a délivré tout le Riverside Stadium en marquant le but de la qualification (4-1).

Résultats des quarts de finale retour :
Zenit Saint-Pétersbourg - FC Séville 1-1 (aller : 1-4, FC Séville qualifié)
Steaua Bucarest - Rapid Bucarest 0-0(aller : 1-1, Steaua qualifié)
Schalke 04 - Levski Sofia 1-1 (aller : 3-1, Schalke 04 qualifié)
Middlesbrough - Bâle 4-1 (aller : 0-2, Middlesbrough qualifié)

C1 - Barcelone : Larsson forfait à Milan

Coup dur pour le Barça, quelque jours avant le déplacement à Milan pour la demi-finale aller de la Ligue des champions. L'attaquant suédois Henrik Larsson, titulaire lors des deux matches des quarts de finale contre le Benfica Lisbonne, s'est blessé à la cuisse gauche vendredi face à Villarreal. Il souffre d'une élongation derrière la cuisse gauche et ne pourra pas jouer en Lombardie.

Peu utilisé cette saison, l'attaquant espagnol Marin Ezquerro s'est également blessé et a dû être remplacé par Maxi Lopez à la 35e minute. Il souffre d'une «contusion au genou droit» selon les services médicaux du club catalan.

C1-Villarreal : Rodriguez et Pena douteux

Les deux défenseurs de Villarreal Gonzalo Rodriguez et Juan Manuel Pena sont très douteux douteux mercredi à Highbury pour la demi-finale aller de la ligue des champions face à Arsenal.

Rodriguez, l'international argentin, en délicatesse avec sa cheville, a été contraint de quitter le terrain après 20 minutes de jeu lors du match de Liga face à Barcelone vendredi (1-0). De son côté, Pena a également été touché à la cheville un peu plus tard dans le match.